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jeudi 2 décembre 2010

Conversion avec un pire

Il arrive que les échanges épistolaires dégénèrent. Il arrive qu'une conversation donne lieu à des qui pro quo. Il arrive que ceux qui discutent ne se comprennent  pas, ne s'entendent pas ou à contretemps. Cela arrive même dans les meilleurs think-tank... Plutôt que de m'en désoler, je profite de l'occasion pour en faire un manifeste festif des 50 ans de l'OuLiPo

Jour 1 le matin. Lieu : ma boite mél.  objet : réflexion matinale.
Jour 2 même moment, même lieu, même objet
  • E* : Bonjour, puisque vous m'avez cherché hier :  Il faut tout de même que le brigadier soit frappé à trois reprises pour que le public daigne enfin prêter attention à la scène! Alarmant non?
    • S* : c'est une contrepèterie?
      • E* : Pas du tout, c'est un fait ! Le brigadier est en fait le nom du bâton avec lequel on frappe les planches de la scène avant de lever le rideau sur une pièce de théâtre. Il est normalement frappé 3 fois, ou 6 fois à la comédie française.
        • S* : Certes, ce n'est pas une découverte (je suis presque aussi difficile à surprendre que X*). Mais je cherchais le rapport avec la choucroute... 
        • O* : Le plus souvent, c'est 3 fois, comme le facteur avec sa sonnette ou le train avec son sifflet.
      • A* : moi je ne comprends plus rien
    • O* : De toute façon, quand on voit que les forces de l'ordre n'osent plus pénétrer certains quartiers, ça ne m'étonne pas. Y a plus de respect de l'ordre, même juste!
      •  S* : Encore deux trois échanges de cette teneur et je tiens mon billet surréaliste du mois.
        •  O* : copieur!
      • V* : La seule chose de juste que l'on respecte, c'est le Juste Prix, évidemment !
Commentaires :
Vous noterez que les premiers échanges font l'effort d'une certaine retenue et que de la documentation est fournie. Des sources sont citées et il y a une volonté d'enrichissement culturel.  Au fil de la conversation le tout part en vrille. Le lendemain, on en est presque au concours de WTF.

Remerciements : 
à O*, E*, V*, X*, A*, J* qui m'ont permis d'écrire un billet sans trop me fouler. Si ils le souhaitent, je peux leur rendre un vrai hommage (cf. notes)

Notes :
* Pour des raisons évidentes de respect de la vie privée et (surtout) pour éviter tout envoi au café pour attaque personnelle, les noms des protagonistes ont été masqués.
** Pour des raisons évidentes de respect des innocents, les noms des victimes collatérales ont été masqués.
*** joli n'est ce pas (pas les didgeridous, le lien de 4 ligne)

1 commentaire:

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