Qui a dit que le travail rendait heureux? Une preuve du contraire

Juanito a déjà eu l'occasion de parler du Bonheur Intérieur Brut, imaginé à partir du travail de la commission Stiglitz. Que nos lecteurs ne croient pas que c'est une obsession, mais mes lectures de geek me conduisent à une nouvelle évocation de ce sujet.
Il était possible il y a quelques jours, de découvrir sur le blog de Facebook un billet sobrement appelé How Happy Are We? [en], qui se proposait ni plus ni moins d'introduire un nouvel indicateur de richesse baptisé Gross National Happiness. Basé sur l'analyse des commentaires et statuts des facebooker, l'indicateur suivi en quasi temps réel (seulement pour les Etats-Unis) donne le pouls du bonheur des citoyens. Bon.

Si on observe l'indicateur, on constate que ce qui rend le plus heureux les américains, par ordre décroissant c'est :

1. Thanksgiving (la dinde géante, la famille et tout ça...)
2. Noël (les cadeaux, les chants trop beaux et tout ça...)
3. Pâques (les oeufs cachés et autres surprises...)
4. Le nouvel an (beuveries, bisous et danse...)

Je vous laisse découvrir le reste de la liste, qui place en général assez haut les fêtes familiales, fête des mères et pères comprises. Je m'étends à peine sur l'abération qui place le Super Bowl devant la Saint Patrick (ils ont du croire que le bowl en question contenait de la bière...). Je voudrais surtout attirer votre attention sur les petites vagues qui marquent l'ordinaire de ce graphe. Elles sont d'une régularité remarquable et ont attiré mon attention. Zoom!

Vu d'un peu plus près, on constate nettement que les valeurs positives se situent les vendredi, samedi et dimanche. Les autres jours de la semaine et particulèrement le lundi, faisant replonger l'indicateur dans le rouge.

Qui osera encore dire après ça que le travail rend heureux?