Nous sommes sauvés !
Stiglitz est arrivé, son nom, il le signe à la pointe de son équation d’un S qui ne veut pas dire $… On va enfin mesurer notre bonheur, fini les agrégats de masse monétaire. De toute façon
le dollar faisait mal au sinus à trop en compter…
On calculera donc le cosinus de la caresse d’un corps aux promesses sinusoïdales, les kilojoules de plaisir d’un fondant au chocolat et le débit d’endomorphine consécutif à la lecture de ce site… Un monde merveilleux où l’algèbre se fera poésie. Ou remplacera la poésie… Il faut avouer que les maths, ça fait un peu mal au crâne. Les chiffres sont capricieux, ils vous racontent parfois des vérités que nous n’aurions même pas imaginé vouloir connaître…
Les équations c’est mieux que les enfants ou les chiens, c’est docile à souhait… Mais là on s’éloigne peut-être du sujet.
Ou alors on s’en rapproche…
Ah je ne sais plus, oui ça fait mal aux neurones les maths…
Cela dit, peut-être finira-t-on par savoir comment les français peuvent être aussi ronchons et câlins. Oui, les français aiment bougonner, se plaindre, gémir et par dessus tout râler… En même temps, il y avait longtemps que La Gaule ne fut si bien montée et si bien nommée… Les démographes ne disent pas autre chose, annonçant un indicateur de fécondité à plus de 2 enfants par femme. Bon peut-être en des termes plus techniques que l’on épargnera à notre lectorat.
On finira donc avec quelques citations, l’une, de mémoire, d’un de nos plus éminents démographes,
Alfred Sauvy "Les chiffres sont de parfaits innocents à qui l’on fera dire ce que l’on veut sous la torture"
En anglais, citant
Abe Burrows "La raison d’être des statistiques c’est de vous donner raison"
Et pour rester plus gaulois on finira avec
Jean Dion"Les chiffres sont aux analystes ce que les lampadaires sont aux ivrognes : ils fournissent bien plus un appui qu'un éclairage"
Alors pas trop dégonflé du BIB ?
Allons ! Il faut juste être vigilant…